My Star Wars Funny Facts.

J'ai jamais pu supporter les Ewoks. Laissez-moi vous rappeler que dans le Retour du Jedi juste avant de faire grimper sur les genoux de Han Solo pour lui faire des câlinous, ils voulaient le bouffer. Ce côté bipolaire et malhonnête me donnerait plus envie de faire des bisous à un Gremlin, ça au moins c'est intègre. Et je trouve qu'il ont un regard de mygale. Les Ewoks sont atroces.



"Yoda" veut dire "guerrier" en sanskrit. Les réas de la nouvelle trilogie ont bien fait de s'en rappeller, ça a donné la seule bonne scène des trois premiers épisodes, avec une bagarre phénoménale mené par cette tête de laitue contre Christopher "Dooku" Lee. Ca lui rendait justice. Quand j'étais petite, mon frère et moi, on se roulait de rire par terre devant la scène de sa première rencontre avec Luke sur Dagoba, cette scène où il ressemble à un vieux crust pété au kirsch de cuisine. Plus tard, un de mes boyfriends m'a offert un badge de Yoda, avec sur le contour, ces fameux mots: "do, or do not, there is no try". Il y avait une certaine puissance dans cette phrase taillée pour les ados. C'est devenu ma devise, au final.

Mais mon préféré, c'était vraiment Chewbacca. Il me faisait penser au héros dans la Belle et la Bête de Cocteau. Gros béguin de gosse pour ce labrador géant aux beaux yeux vifs. A l'époque, si on m'avait demandé de décrire mon prince charmant, ça aurait été un cruel dilemme entre John Belushi et Chewbacca. C'est aussi pour ça que je ne peux pas sacquer les Ewoks, ils sont à Chewie ce que le fromage en tube est au roquefort: une hérésie, une version light d'un truc couillu créée pour que les fans de 1977, devenus parents, continuent à aller au ciné avec leurs mômes en 1983.



Ce que je n'ai vraiment pas supporté dans la nouvelle trilogie, c'est cette connerie d'histoire sur la conception d'Anakin/Vador. La Force elle-même qui se serait incarnée et aurait collé une esclave en cloque, ok wesh. Sachant qu'en plus, on apprend également dans la Menace Fantôme que chaque Jedi aurait un taux de cellules de Force en lui à la naissance, le destinant ou non à devenir doué, Anakin en ayant donc trouze milles, blablabla. Je HAIS ce concept. Il fout toute la morale de Star Wars en l'air, la valeur de l'entraînement, de l'effort, la chevalerie comme récompense aux plus courageux et pas aux biens-nés. Elle rend caduque la devise de Yoda. Ca je le pardonnerai jamais à Georges Lucas. Je lui pardonne Jar Jar Binks et la scène musicale additionnelle dans l'antre de Jabba The Hutt qui était censée être comique, mais le coup de la Force salie, ça mon gros, tu l'emporteras en enfer.

Ci-dessous, pour finir sur une note sucrée, un hommage à la saga, un vrai.

Pour congratuler l'auteur, ça se passe ici.